Génaf


Ca bosse dur ! by Eric

Marine nous relate son vécu du chantier au quotidien, avec quelques chouettes photos.

(Marine était sur place du 29 juin au 13 juillet)

Le travail sur le chantier est la partie la plus épuisante de la mission mais également la plus enrichissante.

Le chantier reste la meilleure occasion de dépasser ses limites. Bien entendu, les conditions de vie sur place demandent déjà de nombreux efforts de notre part mais le chantier…

Lorsque nous travaillons depuis quelques dizaines de minutes et que les muscles brûlent déjà, que les mains sont ornées de magnifiques ampoules, que la peau chauffe au fil de la matinée, alors il faut  continuer de travailler.

Cependant, à mesure que les matinées s’enchainent et que nous nous apercevons des progrès effectués, naît une satisfaction personnelle face au travail accompli. Ce qui nous paraissait très difficile au début devient très accessible.

Il est très agréable de se rendre compte que nous pouvons vraiment se surpasser quand il s’agit de faire de grandes choses.




Et pendant ce temps-là, à Béréga… by Eric

Guillaume nous a fait parvenir de bonnes nouvelles ce week-end :

Je vais essayer de résumer les derniers évènements assez rapidement.
J’ai peu de temps pour taper ce mail.

Niveau chantier, le boulot a bien avancé cette semaine puisque qu’on a
fini l’érection des murs jusqu’au chaînage supérieur. Ca représente 10
rangées de briques plus les 14 poteaux placés aux intersections des
murs. Le chaînage supérieur est une rangée de béton armée qui coiffe
les murs et évitera tout effondrement, au-dessus s’élèveront encore
quelques briques sur lesquelles reposera le toit en tôle (objectif de
cette semaine).

Côté projet éducatif et côté équipe, pas grand chose à signaler, tout
baigne. On regrette simplement le départ d’Olivier, de Morgane et de
Geoffroy, qui nous manqueront beaucoup pour la suite !

Le projet culturel a plus de difficulté à démarrer, puisque les
groupes sont encore largement en sous-effectif. Marie travaille
là-dessus.

Pas grand chose d’autre à signaler, si ce n’est une énorme
soirée organisée avec toute l’équipe du chantier et nos amis pour le
départ de la session 1. Elle a eu lieu dans la maison des jeunes
construites avec l’aide de l’AMFAI et du comité de jumelage. Super
lieu pour se réunir ! Grosse ambiance et des souvenirs pleins les yeux
pour tout le monde :)

C’est une grande satisfaction de voir qu’un mois après le début du projet sur le terrain, nous sommes en ligne avec notre planning, voire même un petit peu en avance côté chantier. Les quelques écueils rencontrés ont été contournés assez promptement, le moral est bon, et toute l’équipe est donc concentrée sur les semaines qui viennent, les tâches qui restent, les imprévus qui surviendront peut-être (et même probablement !).

De bonnes nouvelles en France sont par ailleurs venues se greffer sur cet avancement, nous vous en avons fait part sur ce blog. J’en profite pour remercier également tous les donateurs particuliers, dont la contribution est peut-être insuffisamment mise en avant. Elle nous est absolument indispensable, et le fort soutien qu’ils nous ont témoigné nous permet d’envisager sereinement certains morceaux du projet que nous avions mis entre parenthèses. Ainsi nous avons par exemple entamé une réflexion sur la prolongation du projet 1 mois en octobre, pour accompagner le lancement concret de la bibliothèque et réaliser certains mini-projets qui nous tiennent à coeur et seraient un complément précieux. C’est encore au stade de réflexion, nous vous tiendrons au courant en temps utiles.

Eric



La négociation du devis by gregoiremialet

Si tu veux un devis au poil, va falloir négocier. Lorsque Jean-Michel,  l’entrepreneur de chantier, a présenté un devis de 8 millions de francs en guise d’accord final, il a vite été convenu d’une session de travail le soir même pour arrondir les angles.  Grâce à l’adage bien connu « quand on ne peut téter la mère, on tête la grand-mère », il a été possible de faire comprendre à JM la nécessité de revoir ses ambitions.

Chaque poste est révisé avec beaucoup d’attention et on parvient au bout d’1h30 à une somme d’environ 7 300 000 F. Pour ne pas s’arrêter en si bon chemin, JM propose « Ha, là pour la peinture, on peut remplacer le diluant par l’essence, c’est 650 et le diluant c’est 1000.
– Ca marche aussi bien ?
– Oui
– Ca fait la même couleur ?
– Oui
– Ca ne met pas en danger la santé ?
– Bon. On va garder le diluant ».

C’est ainsi qu’il est devenu clair qu’il était temps d’arrêter de négocier !

Guillaume